Gaza

Jul 27, 2023

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Regarder: Le rédacteur en chef de la BBC se baisse alors que des coups de feu interrompent le reportage

Israël a mené des frappes aériennes sur Gaza en réponse aux tirs de roquettes des militants palestiniens, alors que les forces israéliennes achevaient leur retrait de Jénine, en Cisjordanie occupée.

Cela fait suite à une opération majeure de deux jours à l'intérieur du camp de réfugiés de la ville, qui a tué 12 Palestiniens.

Un soldat israélien a également été tué mardi soir lors du retrait, qui a déclenché de nouveaux échanges de tirs.

Mercredi matin, l'armée a déclaré avoir intercepté cinq roquettes en provenance de Gaza.

Les éclats d'obus de l'un des missiles intercepteurs ont endommagé une maison dans la ville de Sderot, dans le sud d'Israël.

Aucun groupe militant n'a immédiatement affirmé être à l'origine de ces tirs, mais l'armée israélienne a déclaré que des avions de combat avaient frappé une usine souterraine de fabrication d'armes utilisée par le Hamas, qui gouverne Gaza, ainsi qu'une usine de fabrication de matières premières pour les roquettes.

L'armée a déclaré qu'elle tenait "l'organisation terroriste Hamas pour responsable de toutes les activités terroristes émanant de la bande de Gaza et qu'elle ferait face aux conséquences des violations de la sécurité contre Israël".

Mardi après-midi, le Hamas a décrit une attaque à la voiture bélier et à l'arme blanche dans la ville israélienne de Tel Aviv comme une « réponse naturelle » à l'opération de Jénine.

Les autorités israéliennes ont déclaré que sept personnes avaient été blessées dans une rue commerçante animée et que l'agresseur était un Palestinien de Cisjordanie. Il a été abattu par un civil.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré : « Quiconque pense qu'une telle attaque nous dissuadera de poursuivre notre lutte contre le terrorisme se trompe. »

Il a également averti que l'opération de Jénine ne serait pas une « action ponctuelle ».

"Nous continuerons aussi longtemps que nécessaire à éradiquer le terrorisme. Nous ne permettrons pas à Jénine de redevenir une ville refuge pour le terrorisme", a-t-il ajouté.

Les dirigeants palestiniens ont accusé Israël d'organiser une « invasion » à Jénine.

Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré mercredi matin à la BBC que "l'opération est officiellement terminée et les soldats ont quitté la région de Jénine".

L'armée a lancé lundi matin son opération dans le camp de réfugiés de Jénine avec une frappe de drone qui, selon elle, visait un centre de commandement conjoint des Brigades de Jénine, une unité composée de différents groupes militants, dont le Hamas.

Les drones ont mené de nouvelles frappes aériennes alors que des centaines de soldats entraient dans le camp et se livraient à d’intenses échanges de tirs avec des Palestiniens armés à l’intérieur du camp.

L'armée a déclaré que « l'opération antiterroriste » visait à saisir des armes et à « briser l'esprit de refuge du camp ».

Lors d'une conférence de presse à Genève mardi, une porte-parole du bureau humanitaire de l'ONU s'est dite « alarmée par l'ampleur des opérations aériennes et terrestres qui ont lieu à Jénine et se poursuivent aujourd'hui en Cisjordanie, et en particulier [les] frappes aériennes ». frappant un camp de réfugiés densément peuplé ».

Elle a déclaré que le ministère palestinien de la Santé avait confirmé que trois enfants – deux garçons de 17 ans et un garçon de 16 ans – figuraient parmi les personnes tuées, et a averti que les dommages causés aux infrastructures signifiaient que la majeure partie du camp n'avait plus d'eau potable ni d'eau potable. électricité.

L'Organisation mondiale de la santé a déclaré que les équipes d'ambulances palestiniennes avaient été empêchées d'entrer dans certaines parties du camp, notamment pour atteindre les personnes grièvement blessées. Le ministère de la Santé a déclaré que plus de 140 Palestiniens avaient été blessés, dont 30 grièvement.

Un responsable du Croissant-Rouge palestinien a déclaré qu'environ 3 000 Palestiniens, dont de nombreux malades et personnes âgées, ont été autorisés à fuir pendant la nuit les frappes de drones et les échanges de tirs entre les troupes israéliennes et les Palestiniens armés.

Un homme en fauteuil roulant qui a été escorté hors du camp avec sa famille dans la matinée a déclaré à la BBC qu'ils avaient été retenus dans une pièce par les troupes israéliennes.

"Nous avons été encerclés par une barricade militaire. Des soldats israéliens sont arrivés. Maintenant, nous sommes simplement sortis. Il n'y avait plus personne dans le camp. Nous étions les seuls."